Chronique littéraire 004 : « Les sacrifices de Nari » de Ylanë Maÿvis et Nicolas Jolie

TITRE : Les sacrifices de Nari

AUTEURE : Ylanë Maÿvis – traduction de Nicolas Jolie

EDITION : AFNIL

GENRE : Fantasy – Mythologie – Jeunesse ado

280 pages

DATE DE PARUTION : 11 décembre 2020

Disponible en e-book et broché, sur internet et en librairie.

Note : 5/5

RESUME : « Depuis des temps immémoriaux, les Nilagos consacrent des cérémonies à leur déesse tutélaire Nari en lui sacrifiant leur animal-totem, le majestueux nilab. Mais sous le règne de l’aÿr Balog le Malin, la spiritualité de la tribu s’efface progressivement devant les ambitions politiques et économiques de son chef qui voue une haine secrète à Nari. Poussé par le désir de comprendre une prophétie qui l’accable, Balog devra affronter son passé et se confronter à la divinité… mais cela suffira-t-il pour permettre aux Nilagos de renouer avec leurs traditions ancestrales ?

L’historienne Ylanë Maÿvis nous fait plonger au cœur de l’ère tribale du monde de Koro, où de modestes tribus côtoient des clans très puissants, bien plus avancés économiquement et technologiquement. Le résultat de ces recherches mythoscientifiques fait émerger certaines des principales problématiques de cette lointaine époque, et permet de soulever le voile de la jeunesse de l’un des plus grands héros koroïens de cette période : le célèbre Toziram. »

AVIS : Grâce à la traduction de Nicolas Jolie j’ai rapidement été immergée dans le monde de Koro, apprenant au fil des pages les us et coutumes des Nilagos. Mais plus qu’une reconstitution mytho scientifique, ce livre est un conte initiatique.

Si dès le préambule la question de la quête du bonheur est posée, le roman aborde à plusieurs reprises et en les entremêlant les thèmes du sacrifice, de l’amour, de la vie, de la mort, du respect, de la vengeance et du pardon. Alors que la foi, notamment en la déesse, est omniprésente, ce n’est pas pour nous inciter à croire mais plutôt à remettre en cause les choix qui découlent de nos croyances, qu’elles soient religieuses ou non.

La souffrance est bien mauvaise conseillère et ce n’est pas Balog le Malin qui me contredira. Guidé par sa haine envers la déesse Nari, il en a oublié de vivre ainsi que d’aimer son fils, le sage Toziram, et son peuple.

Ce roman est une ode au retour à un plus grand respect de la nature et de notre nature. Toute ressemblance avec la Terre et ses habitants y est purement fortuite… ou pas.

Les descriptions ne sont pas toujours très détaillées, mais je ne pense pas que ce soit très important car, pour moi, le principal est ailleurs et cela aurait sûrement considérablement alourdi le livre et desservi le sujet.

Ce roman est classifié par certains sites dans la catégorie jeunesse, je vous conseille tout de même de le mettre entre les mains d’adolescents bons lecteurs. En effet, le vocabulaire est riche et surtout assez recherché. Cependant, c’est un livre très agréable à lire et qui contient les réponses aux questions que l’on peut se poser tout au long de la lecture, si l’on se donne la peine de lire entre les lignes.

J’ai hâte que Nicolas Jolie termine la traduction des ouvrages « Le Châtiment de Tonq » et « Le sang du Nilab », afin d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de Koro.

Vous pouvez vous procurer le livre ici.

Pour devenir incollable sur l’Histoire de Koro, il existe un site très complet et complémentaire à la lecture du roman.

Ainsi qu’une page Facebook et un compte Instagram.

Publié par melaniebonnotauteure

Auteure et chroniqueuse littéraire.

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