Lettre 002
29 octobre 2020
Cher psy… euh Père Noël !
Comme lors du premier confinement, j’avais espoir que Facebook me permette de rester en contact avec l’extérieur. Mais depuis hier soir, c’est un déferlement de haine. J’ai appris que tout cela, c’est de la faute de monsieur Leclerc et des dividendes de ses supermarchés. Pour certains, il serait tant qu’il arrête son char. (Le char Leclerc… tu suis ?!)
Donc je vais faire mes concours et suivre auteurs et humoristes. Parce que toute cette haine, ça m’épuise.
Tu les vois les appels à la révolution. Tu les vois les gens à leur fenêtre, vêtus seulement d’un gilet jaune, en tapant la mesure avec leurs Téfal. Ca a fait tellement rire le manchot dans le frigo, qu’il vient de dégringoler entre les bières du bac à légumes. D’ailleurs, je devrais plutôt le rebaptiser le bac à bières.
J’ai envie de penser amour et positif, parce que sinon c’est la dépression qui me guette.
J’irai donc aujourd’hui faire un coucou à mes parents et à une de mes sœurs. J’en ferai de même avec mes beaux-parents, mon neveu et ma nièce.
Durant le confinement, je préparerai de mes mains et avec les moyens du bord, de petits présents pour Noël. J’écrirai mon deuxième bouquin. Et si tu le veux bien, je continuerai à t’écrire. Cette année, je ne veux rien. Car tu le sais, j’ai quand même de la rancœur et peu de charité chrétienne depuis le premier confinement. Donc je ne suis pas du tout sage.
Je te laisse, la journée va être courte et il y a tant à faire.
Je t’embrasse tendrement !
Crédit photo : Stan Madoré sur Pixabay.