TITRE : Tout ce que tu m’as laissé – Désarticulée
AUTEURE : Stéphanie Grassaud
EDITEUR : Sudarènes Editions
GENRE : Développement personnel
200 pages
DATE DE PARUTION : 15 septembre 2021
Disponible en ebook et en broché, sur internet.
NOTE : 3/5
RESUME : « J’espère ce qui m’est interdit » disait Paul Éluard.
Camille, mère célibataire, la quarantaine et des espoirs plein la tête rencontre Guillaume. Avec lui, elle oscille entre l’ombre et la lumière. Quand les vents semblent contraires, fera-t-elle les bons choix ? Comment réussira-t-elle à lâcher prise pour atteindre sa quête ?
Ce récit est une introspection des émotions face au danger du pervers narcissique, ou comment trouver le bonheur tout en se construisant avec une bonne dose de positif ! L’objectif : mieux comprendre ce que l’on ne peut pas maîtriser, s’écouter et s’ouvrir au monde.
Un cheminement vers le développement personnel par la découverte de valeurs simples à portée de tous.
Ce roman initiatique relate une tranche de vie dont certains éléments ont été volontairement modifiés. Et pourtant, le pire est bien réel… »
AVIS : Avant de vous donner mon avis, je tiens à rappeler que je n’ai nullement la prétention d’affirmer détenir la vérité universelle. Je vous invite donc à vous faire votre propre idée sur cet ouvrage qui, à n’en pas douter, sera un immense coup de cœur pour certains d’entre vous.
Il s’agit à la fois d’un roman et d’un témoignage. Le récit est rédigé à la première et à la troisième personne du singulier. C’est loufoque, drôle et léger comme ça peut être sombre, profond et grave. J’ai trouvé cet ouvrage plutôt agréable à lire même si je n’ai pas accroché à ce style particulièrement « désarticulé ».
Ce livre est essentiellement découpé en deux parties à l’écriture particulièrement différente. La première est emplie d’un humour grinçant très drôle. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de mal à suivre le fil des idées de Camille. Les bonds entre ses pensées et ses paroles ainsi qu’avec la narration sont incessants et la mise en page peu fluide n’aide pas à la compréhension du récit.
Cependant, j’ai particulièrement apprécié la deuxième partie, plus poétique et posée. A mon sens, elle permet d’apprécier le plein potentiel de la plume de l’auteure, qui est d’une grande douceur. On ne peut d’ailleurs pas enlever à Stéphanie Grassaud le fait de posséder un talent certain pour transmettre les émotions et sentiments sans trop en faire. La dépression y est décrite avec justesse, fait assez rare pour le relever.
Pour rester totalement honnête avec vous, il m’a manqué tout un pan de la vie de Camille afin de pouvoir réellement comprendre ce qu’elle a enduré auprès de Guillaume. Je trouve que leur relation est survolée. L’auteure maîtrise son sujet, sauf qu’en tant que lectrice je trouve que l’histoire n’est pas assez explicite. De plus, Camille possède de grosses parts d’ombres qu’elle n’assume que tardivement et ses agissements ont fini par m’agacer.
Néanmoins, je salue l’initiative de l’auteure, car il n’est jamais simple d’aborder le sujet de la violence, qu’elle soit physique ou psychique. De plus, mettre son expérience au service des autres est à mes yeux un acte d’une grande noblesse. Je vous invite donc à lire cet ouvrage car il vous permettra peut-être de mieux appréhender les souffrances endurées par les victimes de pervers narcissiques. Mais aussi de découvrir que même après les nuits les plus noires, le soleil finit toujours par se lever à nouveau.
« Tout ce que tu m’as laissé – Désarticulée » est le premier roman de Stéphanie Grassaud.
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