Chronique 106 : « Et ils meurent tous les deux à la fin » d’Adam Silvera

TITRE : Et ils meurent tous les deux à la fin

AUTEUR : Adam Silvera         

EDITEUR : Robert Laffont

COLLECTION : Collection  R  

GENRE : Drame – Dystopie – LGBT+ – Jeunesse ado – Young adult

414 pages

DATE DE PARUTION : 24 mai 2018

Disponible en broché, ebook et livre audio, sur Internet et en librairie.

NOTE : 4/5

RESUME : « « Nous sommes au regret de vous informer que vous allez être frappé par une mort prématurée dans les prochaines vingt-quatre heures. Toute l’équipe de Death-Cast est sincèrement désolée de vous perdre. Vivez pleinement cette journée, ok ? »

Le 5 septembre, un peu après minuit, Mateo et Rufus reçoivent chacun le funeste appel. Ils ne se connaissent pas, mais cherchent tous deux à se faire un nouvel ami en ce jour final. Heureusement, il existe aussi une appli pour ça, Le Dernier Ami. Grâce à elle, Rufus et Mateo vont se rencontrer pour une ultime grande aventure : vivre toute une vie en une seule journée. »

AVIS : À mon avis, ce livre doit d’abord son succès à sa magnifique couverture et à son titre percutant et accrocheur. J’ai cédé à la tentation.

Malheureusement, je n’ai pas trouvé l’ouvrage si transcendant pour un best-seller. Pourtant, l’idée est excellente et pleine d’un potentiel qui n’est clairement pas exploité. C’est peut-être la raison pour laquelle Adam Silvera a écrit un préquel. Certes, je ne suis pas le public visé, c’est un roman ado/young adult. Je pense cependant que cela ne tient pas qu’à ce détail.

Malgré le découpage en petits chapitres avec alternance de narrateurs, les deux premières parties sont longues et emplies de répétitions. On y mange de la mort à toutes les sauces, ça en devient indigeste. Le récit est ponctué de morales vues et revues, ainsi que d’un faux suspense. Puis, je ne sais pas si c’est un problème de traduction, mais j’ai trouvé la tournure de certaines phrases assez étrange. 

Par contre, à partir de la troisième partie l’intrigue prend un virage plutôt radical et devient émotionnellement intense. C’est un véritable cri du cœur, c’est déchirant. J’en avais les larmes aux yeux. Pourquoi ? Pourquoi ? Adam Silvera, pourquoi n’avez-vous pas rédigé tout votre roman avec cette fougue, cette urgence de vivre, d’aimer, de rêver, de lutter ?

Quant à la fin… Je peux seulement vous dire qu’elle ne vous laissera pas de marbre.

Adam Silvera a été auteur best-seller du New York Times dès son premier roman. « Le premier qui meure à la fin », préquel de « Et ils meurent tous les deux à la fin », est paru en 2022.

Pour vous procurer l’ouvrage, c’est par ici.

Publié par melaniebonnotauteure

Auteure et chroniqueuse littéraire.

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